Hirsutisme : définition, causes et solutions esthétiques
L’hirsutisme est une affection qui se traduit par une pilosité excessive chez la femme, sur des zones habituellement “réservées” aux hommes comme le menton, la lèvre supérieure, le thorax ou encore le bas du dos. Cette anomalie, souvent liée à un déséquilibre hormonal, peut être source d’inconfort et d’altération de l’image de soi.
Au-delà de son aspect esthétique, l’hirsutisme mérite une prise en charge globale, à la fois médicale et esthétique. Dans certains cas, l’épilation laser peut représenter une solution durable et adaptée, notamment lorsque le trouble est stabilisé. Une consultation médicale préalable est néanmoins essentielle afin d’en identifier la cause et d’adopter le protocole le plus sûr.
Sur cette page, découvrez ce qu’est l’hirsutisme, ses principales causes, les traitements possibles et les solutions esthétiques comme le laser. Nous aborderons également la question du remboursement potentiel de l’épilation laser en cas d’hirsutisme médicalement constaté.

Qu’est-ce que l’hirsutisme ?
L’hirsutisme correspond à une pilosité excessive et anormale chez la femme, apparaissant sur des zones traditionnellement masculines comme le menton, la lèvre supérieure, le thorax, le ventre ou encore le dos. Il s’agit d’un symptôme, et non d’une maladie en soi : il traduit généralement un déséquilibre hormonal entraînant une production accrue d’androgènes (hormones mâles).
Cette pilosité peut être d’intensité variable, allant de quelques poils plus épais à une repousse dense et localisée. Elle s’accompagne parfois d’autres signes, comme une peau grasse, de l’acné ou une chute de cheveux de type androgénétique. Contrairement à l’hypertrichose, qui touche tout le corps sans distinction de zones, l’hirsutisme est spécifique à certaines régions du visage et du corps.
Définition médicale
En dermatologie et en endocrinologie, l’hirsutisme désigne une croissance excessive de poils terminaux (épais, foncés et durs) chez la femme, suivant une répartition masculine. Ce phénomène résulte d’une hypersensibilité des follicules pileux aux androgènes, ou d’une sécrétion hormonale trop importante.
Les zones les plus souvent concernées sont celles du menton, de la lèvre supérieure et de la région dite “moustache”, mais aussi parfois la poitrine, le bas du ventre et les cuisses.
Comment évaluer l’intensité de l’hirsutisme ?
Pour déterminer la sévérité de l’hirsutisme, les médecins utilisent fréquemment l’échelle de Ferriman et Gallwey. Cet outil d’évaluation attribue un score à différentes zones du corps selon la densité et la nature des poils. Un score supérieur à 8 traduit en général un hirsutisme cliniquement significatif.
Cette évaluation aide à orienter le diagnostic vers une cause hormonale ou non, et à définir la meilleure stratégie thérapeutique. Les zones du visage comme le menton ou la lèvre supérieure sont souvent les premières concernées, car très sensibles aux variations hormonales.
Quelles sont les causes de l’hirsutisme ?
L’hirsutisme est un trouble multifactoriel dont les origines peuvent être hormonales, génétiques ou encore environnementales. Dans la majorité des cas, il est lié à un déséquilibre hormonal provoquant une surproduction d’androgènes, des hormones mâles présentes aussi chez la femme, mais en plus faible quantité. Comprendre la cause de cette hyperpilosité est essentiel pour proposer une prise en charge adaptée, qu’elle soit médicale ou esthétique.
Les causes hormonales : la principale origine
Chez la femme, les hormones jouent un rôle clé dans le développement et la répartition des poils. Une sécrétion excessive d’androgènes, ou une hypersensibilité des follicules pileux à ces hormones, entraîne l’apparition d’un duvet plus dense et plus foncé dans des zones typiquement masculines.
La cause la plus fréquente est le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), un déséquilibre hormonal courant qui peut s’accompagner d’irrégularités menstruelles, d’acné et parfois d’une difficulté à perdre du poids. Dans d’autres cas, l’hirsutisme peut être lié à des troubles surrénaliens (sécrétion anormale d’androgènes), à certains médicaments (corticoïdes, androgènes, anabolisants) ou à une tumeur hormonosecrétante, beaucoup plus rare.
Les causes non hormonales
Certains cas d’hirsutisme ne présentent aucune anomalie hormonale mesurable : on parle alors d’hirsutisme idiopathique. Cette forme, souvent familiale, est liée à une prédisposition génétique des follicules pileux à réagir plus fortement aux hormones circulantes, même en quantité normale.
L’origine ethnique peut également influencer la densité de la pilosité : les femmes méditerranéennes, moyen-orientales ou sud-asiatiques présentent naturellement une pilosité plus marquée. Enfin, le vieillissement cutané et les changements hormonaux liés à la ménopause peuvent parfois entraîner l’apparition de nouveaux poils sur le menton ou la lèvre supérieure.
Facteurs liés au mode de vie
Bien que secondaires, certains facteurs de mode de vie peuvent aggraver un hirsutisme existant. Une alimentation déséquilibrée, un stress chronique, un manque de sommeil ou un excès de poids favorisent les déséquilibres hormonaux susceptibles d’augmenter la pilosité. De même, certaines méthodes d’épilation irritantes peuvent stimuler la repousse du poil ou accentuer le contraste visuel des zones touchées.
Une évaluation complète par un professionnel de santé est donc essentielle avant de débuter un traitement, notamment avant d’envisager une solution durable comme l’épilation laser à Toulouse. Ce diagnostic permettra d’écarter toute cause médicale sous-jacente et de proposer la méthode la plus appropriée selon le type d’hirsutisme.
Quels sont les symptômes de l’hirsutisme ?
L’hirsutisme se manifeste par l’apparition progressive ou soudaine de poils épais, foncés et drus dans des zones où la pilosité féminine est normalement fine ou quasi absente. Ce phénomène ne doit pas être confondu avec une simple variation de la densité du duvet : il s’agit d’une véritable transformation du poil en poil terminal, sous l’effet des hormones androgènes.
Les zones les plus fréquemment concernées
Les régions du visage sont les plus touchées, car particulièrement sensibles aux fluctuations hormonales. Les patientes remarquent souvent une pilosité marquée au niveau du menton, de la lèvre supérieure ou encore de la zone de la “moustache”. Ces poils, plus foncés et plus visibles, peuvent rapidement devenir une gêne esthétique importante.
L’hirsutisme peut également toucher d’autres parties du corps, comme le thorax, l’abdomen (notamment la ligne médiane du ventre), le bas du dos, les bras ou les cuisses. Dans les formes plus sévères, la pilosité s’étend à plusieurs zones simultanément, donnant un aspect masculin à la répartition du poil.
Autres signes associés
Dans certains cas, l’hirsutisme s’accompagne d’autres symptômes évocateurs d’un déséquilibre hormonal, tels que :
- une peau plus grasse ou sujette à l’acné ;
- une chute de cheveux localisée (alopécie androgénique) ;
- des cycles menstruels irréguliers ou absents ;
- une prise de poids inexpliquée ou une difficulté à maigrir.
Ces signes doivent amener à consulter un professionnel de santé afin de rechercher une cause hormonale ou métabolique sous-jacente. Une approche médicale combinée à une prise en charge esthétique, telle que l’épilation laser, permet ensuite de traiter à la fois la cause et la conséquence visible de l’hirsutisme.
Diagnostic et prise en charge médicale
Le diagnostic de l’hirsutisme repose avant tout sur un examen clinique réalisé par un médecin ou un dermatologue. L’objectif est de confirmer qu’il s’agit bien d’un hirsutisme, c’est-à-dire une pilosité localisée selon une répartition masculine, et non d’une autre forme de pousse excessive comme l’hypertrichose, qui, elle, concerne tout le corps de manière diffuse. Cette distinction est essentielle car les causes, comme les traitements, diffèrent sensiblement.
Consultation et examens complémentaires
Lors de la consultation, le praticien évalue la densité et la localisation des poils, ainsi que l’éventuelle présence d’autres signes hormonaux. Un bilan hormonal peut être prescrit pour mesurer le taux d’androgènes, de testostérone ou de DHEA, et orienter vers la cause sous-jacente. En cas de suspicion de syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) ou d’un trouble endocrinien, une échographie pelvienne ou un scanner des glandes surrénales peuvent être recommandés.
Le diagnostic médical permet de déterminer si l’hirsutisme est lié à un dérèglement hormonal, à une sensibilité accrue des follicules pileux, ou à une autre cause non endocrinienne. Ce travail en amont est indispensable avant d’envisager une solution esthétique comme l’épilation laser à Toulouse, qui intervient souvent en complément d’un traitement médical adapté.
Traitement médical de l’hirsutisme
Lorsque la cause est hormonale, le traitement repose principalement sur la régulation du taux d’androgènes. Selon le profil de la patiente, le médecin peut prescrire :
- des contraceptifs oraux spécifiques permettant de diminuer la production d’androgènes ;
- des anti-androgènes (spironolactone, acétate de cyprotérone) ;
- ou, plus rarement, des traitements hormonaux substitutifs.
Ces traitements agissent sur la cause, mais leurs effets sur la pilosité ne sont visibles qu’après plusieurs mois. C’est pourquoi de nombreuses patientes choisissent de les associer à des solutions esthétiques durables comme l’épilation laser, qui agit directement sur la destruction du follicule pileux.
Quelles solutions esthétiques contre l’hirsutisme ?
Lorsque l’hirsutisme entraîne une gêne esthétique importante, les soins médicaux peuvent être complétés par des traitements ciblant directement la pilosité. Parmi les différentes options, l’épilation laser s’impose aujourd’hui comme la méthode la plus efficace, durable et sécurisée pour réduire de manière significative la densité du poil dans les zones concernées.
L’épilation laser : la solution de référence
Le traitement d’épilation laser à Toulouse repose sur l’émission d’un faisceau lumineux absorbé par la mélanine du poil. Cette énergie est transformée en chaleur, ce qui détruit le bulbe pileux sans endommager la peau environnante. Répétée sur plusieurs séances, cette technique permet une réduction durable de la pilosité, jusqu’à 90 % selon le type de peau et la zone traitée.
Une méthode durable et progressive
Contrairement aux méthodes temporaires comme le rasage ou la cire, l’épilation laser agit en profondeur. Chaque séance cible les poils en phase de croissance active, ce qui nécessite plusieurs passages pour traiter l’ensemble des follicules. Au fil des séances, les poils repoussent plus fins, plus clairs, et de manière beaucoup plus lente, jusqu’à disparition quasi complète dans certains cas.
Une solution encadrée médicalement
Le traitement doit être réalisé dans un centre médical équipé de lasers médicaux agréés, sous la supervision d’un professionnel formé. Un diagnostic préalable permet d’adapter les paramètres du laser au phototype de peau, à la densité des poils et à l’éventuelle présence de troubles hormonaux.
Dans certains cas, lorsque l’hirsutisme est reconnu comme pathologique (lié à une cause hormonale diagnostiquée), une partie du traitement peut être prise en charge ou remboursée par l’Assurance Maladie, sous certaines conditions. Il est donc important d’en parler avec son médecin avant d’entamer le protocole.
Autres méthodes esthétiques
Certaines patientes complètent le laser par des techniques temporaires (pince, épilateur électrique) entre les séances. Les soins apaisants post-laser, à base d’aloe vera ou d’eau thermale, contribuent à calmer la peau et à limiter toute irritation. Les crèmes dépilatoires ou les traitements éclaircissants, en revanche, sont déconseillés sur le visage, car ils peuvent provoquer des réactions cutanées ou une repousse paradoxale.
Peut-on être remboursé pour un traitement d’hirsutisme ?
Dans la majorité des cas, les soins esthétiques comme l’épilation laser ne sont pas remboursés par la Sécurité sociale, car ils sont considérés comme des actes de confort. Cependant, une exception existe lorsqu’il s’agit d’un hirsutisme d’origine hormonale médicalement prouvé.
Quand le remboursement est-il possible ?
Si l’excès de pilosité est lié à une pathologie reconnue, comme un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) ou un déséquilibre hormonal avéré, le traitement peut être partiellement pris en charge. Cela concerne uniquement les patientes ayant obtenu une prescription médicale pour le laser, délivrée par un dermatologue ou un endocrinologue.
Le médecin doit alors préciser la nature pathologique de l’hirsutisme dans son courrier, en précisant la zone concernée. L’Assurance Maladie peut ensuite accorder une prise en charge partielle pour certaines séances, principalement sur le visage (menton, lèvre supérieure, joues…).
Le parcours à suivre
Le processus de remboursement se déroule en plusieurs étapes :
- Consultation avec un médecin (dermatologue ou endocrinologue) pour établir le diagnostic d’hirsutisme ;
- Prescription d’un protocole d’épilation laser médical ;
- Éventuelle demande d’accord préalable auprès de la CPAM selon les cas ;
- Traitement dans un centre équipé de lasers médicaux agréés, comme notre centre laser de Toulouse.
Pour plus d’informations sur les démarches à suivre, consultez notre guide dédié : Comment se faire rembourser une épilation laser à Toulouse ?
Prévention et suivi
La prévention de l’hirsutisme repose avant tout sur un suivi médical régulier, en particulier lorsque la cause est hormonale. Un dépistage précoce des troubles endocriniens, comme le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), permet de limiter la progression de la pilosité et d’éviter une prise en charge tardive. Il est également recommandé de consulter dès l’apparition d’un hirsutisme soudain ou localisé sur le visage ou le menton.
Adopter une hygiène de vie équilibrée
Certaines habitudes peuvent contribuer à stabiliser la production hormonale et à réduire l’intensité de la pilosité. Une alimentation équilibrée, la pratique d’une activité physique régulière et la gestion du stress jouent un rôle non négligeable dans la régulation hormonale. Chez les patientes en surpoids, une perte de poids même modérée peut parfois améliorer la situation.
Éviter les méthodes agressives
Les méthodes d’épilation répétées ou irritantes, comme la cire chaude ou le rasage fréquent, peuvent accentuer la repousse ou provoquer une inflammation du follicule pileux. Il est donc préférable d’opter pour des solutions durables comme le laser, réalisées sous supervision médicale, afin d’éviter tout effet rebond. Entre les séances, les soins apaisants et les produits non comédogènes aident à préserver l’équilibre cutané.
Suivi dermatologique et hormonal
L’hirsutisme étant souvent multifactoriel, une approche combinée est la plus efficace : traitement médical, suivi hormonal et solution esthétique adaptée. Les patientes souffrant d’un hirsutisme d’origine hormonale doivent bénéficier d’un suivi annuel pour ajuster le traitement et prévenir les récidives. Une collaboration entre médecin traitant, dermatologue et centre laser garantit une prise en charge globale et personnalisée.
À retenir
- L’hirsutisme correspond à un excès de pilosité chez la femme, localisé dans des zones typiquement masculines (menton, lèvre supérieure, torse…).
- Il est souvent lié à un dérèglement hormonal comme le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), mais peut aussi avoir d’autres causes.
- Un diagnostic médical est indispensable avant toute prise en charge esthétique ou laser.
- L’épilation laser est la solution la plus durable pour atténuer les effets visibles de l’hirsutisme, notamment sur le visage.
- Un remboursement partiel est parfois possible en cas d’origine hormonale prouvée et de prescription médicale.
FAQ – Tout savoir sur l’hirsutisme
L’hirsutisme est-il réversible ?
Dans certains cas, oui. Lorsqu’il est lié à un déséquilibre hormonal (comme le SOPK), un traitement adapté peut réduire ou stabiliser la croissance du poil. Cependant, une pilosité déjà installée nécessitera souvent un traitement complémentaire par épilation laser pour obtenir un résultat durable.
Quelle est la différence entre hirsutisme et hypertrichose ?
L’hirsutisme touche des zones habituellement masculines chez la femme (menton, lèvre, poitrine), tandis que l’hypertrichose correspond à une pilosité excessive généralisée, quel que soit le sexe.
Le laser est-il efficace sur tous les types de poils ?
Le laser médical cible la mélanine présente dans le poil, ce qui le rend très efficace sur les poils foncés. En revanche, il agit moins sur les poils blancs, roux ou clairs. Un diagnostic préalable permettra de déterminer la faisabilité du traitement et d’adapter la technologie laser utilisée.
Faut-il un avis médical avant un traitement laser ?
Oui, surtout si l’hirsutisme est soudain, étendu ou accompagné de troubles hormonaux (acné, irrégularités menstruelles…). Une consultation avec un dermatologue ou un endocrinologue est essentielle avant de débuter un protocole d’épilation laser à Toulouse.
Le laser pour l’hirsutisme peut-il être remboursé ?
Oui, dans certains cas précis. Lorsque la pilosité excessive est liée à une cause médicale prouvée et que le traitement est prescrit par un médecin, certaines séances peuvent faire l’objet d’un remboursement.
