GREFFES CAPILLAIRES. QUESTIONS DERMATOLOGIQUES
POILS ET CHEVEUX
Les régions pileuses et chevelues sont le siège de maladies assez variées, très souvent bénignes mais tenaces.
Qu’est ce que l’Alopécie ?
Tout dépend du terrain
Perdre ses cheveux n’a pas la même signification chez un homme, une femme, un adulte ou un enfant, et selon que l’on perd tous ses cheveux ou seulement quelques plaques. La cause peut venir de maladies ou non.
Appelée également calvitie, correspond au fait qu’il y ait moins de cheveux sur la tête. Elle se constate différemment selon le type, le genre, le mode de vie, les particularités génétiques et l’âge de l’individu concerné.
La calvitie chez l’homme
Elle est une évolution très banale et assez fréquente de la vie normale du cheveu. La calvitie, ou alopécie androgénétique, débute après la puberté, le plus souvent avant quarante ans. Elle touche environ 15% des hommes à l’âge de 20 ans, 30% à 30 ans et un sur deux à cinquante ans. La perte des cheveux est d’autant moins bien vécue qu’elle commence tôt. Quand l’alopécie androgénétique est sévère, elle apparaît juste après la puberté, parfois chez des enfants de 12 ou 13 ans. Les formes les moins sévères apparaissent plutôt à partir de la trentaine et évoluent régulièrement avec l’âge.
La calvitie sous dépendance hormonale
Elle dépend de certaines hormones mâles notamment les androgènes, d’où le nom scientifique d’alopécie androgénétique. Les hormones mâles jouent un rôle clé dans le mécanisme de ce type de perte des cheveux, ce qui explique également que la calvitie masculine ne débute qu’après la puberté.
La testostérone
Elle est en cause dans la calvitie mais indirectement. Elle est transformée pour devenir active et provoquer la chute des cheveux. Elle va emballer le processus de fabrication des cheveux qui vont se renouveler de plus en plus vite. Au bout de 25 cycles, le follicule s’épuise et les cheveux deviennent de plus en plus fins, jusqu’à devenir un fin duvet clair sans aucun pouvoir couvrant. Puis, le follicule meurt et disparaît.
L’alopécie chez la femme
Une chute naturelle, les cheveux des femmes ne tombent pas régulièrement et de la même façon tout au long de l’année. Il existe des variations saisonnières, et des chutes plus importantes sont observées au printemps et surtout en automne.
Au cours de la grossesse une chute de cheveux est possible pendant la première moitié alors que la seconde moitié de la grossesse protège la femme enceinte contre la chute naturelle des cheveux. Une chute réactionnelle plus ou moins importante s’observe systématiquement à partir de la sixième semaine qui suit l’accouchement ou un peu plus tard si la femme allaite.
Des pilules contraceptives peuvent aggraver les chutes de cheveux, et d’autres peuvent, au contraire, les ralentir. L’arrêt ou la reprise de la pilule peuvent également modifier la croissance naturelle des cheveux.
Le dermatologue incontournable
L’interrogatoire et l’examen physique par le médecin sont indispensables pour déterminer précisément la cause de l’alopécie diffuse de la femme. Une fois toutes les causes possibles éliminées, on considère qu’il s’agit d’une alopécie androgénétique d’origine familiale, un peu comme chez l’homme. On parle alors de calvitie féminine banale. Cette alopécie n’apparaît jamais avant la puberté.
Le mécanisme d’apparition de cette alopécie chez la femme est plus mystérieux que chez l’homme. Les hormones jouent un rôle moins important que chez l’homme et les médicaments anti androgènes ne sont pas toujours efficaces. Le minoxidil en lotion est alors le traitement de référence. Sinon les greffes capillaires s’avèrent être une solution efficace et adaptée pour la recherche d’estime et de confiance en soi.
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